Alfred Dreyfus

Le scandale éclate, et commence à secouer la vie politique française ; il met en exergue les liens de l'armée française et des milieux politiques d'alors avec l'antisémitisme. Après de multiples péripéties judiciaires et politiques, la publication en 1898 du manifeste d'Émile Zola, ''J'accuse'', apporte à sa cause une nouvelle ampleur. Zola y met en cause l'armée et les responsables politiques français pour avoir couvert l'affaire. Dreyfus est finalement innocenté, réhabilité et réintégré à l'armée française, bien qu'à un grade inférieur à celui auquel son ancienneté donnait droit.
Les milieux antidreyfusards antisémites, cependant, voient d'un mauvais œil cette réhabilitation et alors qu'il assiste au transfert au Panthéon des cendres d'Émile Zola, il est ciblé par un attentat d'un militant militariste antisémite, plus tard acquitté en procès, mais il y survit.
Il combat lors de la Première Guerre mondiale, notamment à Verdun et au Chemin des Dames, puis se met en retraite et mène une vie tranquille. Il meurt en 1935 à Paris et est enterré au cimetière du Montparnasse.
La vie d'Alfred Dreyfus et les persécutions qu'il a subies parce qu'il était Juif ont marqué la conscience politique française ; le véritable coupable, Ferdinand Walsin Esterhazy, reste impuni. Parmi ses défenseurs, on compte entre autres les écrivains Émile Zola, Charles Péguy ou Anatole France, les politiciens Georges Clemenceau ou Jean Jaurès et les fondateurs de la Ligue des droits de l'homme (LDH) Francis de Pressensé ou Pierre Quillard. Informations fournies par Wikipedia
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